Accusations de harcèlement moral et sexuel : le studio de jeux vidéo Umeshu Lovers (Danghost) devant la justice

Le studio de jeux vidéo indépendant français Umeshu Lovers, connu pour le jeu Danghost, est actuellement sous le feu des projecteurs pour des raisons bien moins glorieuses que son succès vidéoludique. En effet, le studio est poursuivi en justice pour des accusations de harcèlement moral et sexuel.

Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo (STJV) a révélé qu'il était en contact depuis plusieurs mois avec des individus ayant travaillé pour le studio basé à Toulouse. Ces personnes ont signalé des cas de harcèlement moral et sexuel au sein de l'équipe.

Plusieurs plaintes déposées

Le STJV a annoncé sur son site que trois plaintes ont été déposées auprès du Procureur de la République. Ces plaintes visent à la fois le studio et l'un de ses dirigeants. Le syndicat a déclaré :

« À ce jour, trois plaintes ont été déposées entre les mains du Procureur de la République, à l’encontre de l’entreprise et de l’un de ses dirigeants, notamment des chefs de harcèlements moral et sexuel. Le conseil de prud’hommes a également été saisi de deux affaires relatives à l’exécution et à la rupture de contrats de travail, portant, entre autres, sur les mêmes griefs que les plaintes pénales. Le STJV va intervenir volontairement dans ces procédures pour défendre l’intérêt collectif de la profession. »

Les détails de l'affaire restent encore flous, et les personnes touchées par ces accusations n'ont pas été révélées. La procédure est désormais entre les mains de la justice. Le syndicat a exprimé son intention de soutenir pleinement les victimes tout au long de ce processus, dans l'espoir qu'elles obtiennent gain de cause.